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Alliaire, l'Herbe à l'ail
Date 05/07/2015
Ico Haies & forêts

Alliaria petiolata, Alliaire, Poitiers bords de Boivre

Alliaire, Poitiers bords de Boivre


Alliaria petiolata (Alliaire) appartient à la famille Brassicaceae, dont les membres, souvent cultivés par l'homme, se démarquent par leurs saveurs remarquables et recherchées (choux, navet, moutarde, raifort, roquette, cresson...).

Rien ne vaut le chou pour accompagner le chou.

(Charlie et la chocolaterie, Tim burton)

Alliaria petiola, Alliaire, Poitiers le Porteau

Alliaire, Poitiers le Porteau


Les feuilles dentées et cordées à son sommet (mais réniformes et crénelées à la base de la plante) pourraient, faute d'attention, faire penser à la piquante Ortie... Ses petites fleurs blanches à quatre pétales empêchent toute confusion, de même que l'odeur d'ail dégagée par ses feuilles lorsqu'elles sont froissées entre les doigts. En effet, Allium en latin, c'est l'ail. Dans le Poitou, on fait preuve de simplicité quand il s'agit de nommer la belle: Alliaria petiolata est l'«Herbe à l'ail».


Alliaria petiolata, Alliaire, Poitiers bords de Boivre

Grappes de fleurs de l'Alliaire: 4 sépales, 4 pétales, 6 étamines autour du pistil.


L'Alliaire est une bisannuelle qui colonise les terres fraîches, ombragées, riches en matière organique végétale. Elle laisse ses feuilles seules apparaître la première année. La seconde année, elle montre ses fleurs puis ses longs fruits (siliques) porteurs des générations à venir; à la suite de quoi elle entame une dernière phase de reproduction via un bourgeonnement sous-terrain. La méthode s'avère efficace, lui permettant de s'installer durablement sur de vastes territoires. A tel point qu'aux États-Unis, à la suite de son introduction par l'homme, et en l'absence de ses prédateurs naturels européens (insectes, herbivores...), l'Alliaire est devenue une invasive redoutée.

Toi tu commences à me baver sur les rouleaux...

(Invasion U.S.A., Joseph Zito)

Alliaria petiolata, Alliaire, Poitiers bords de Boivre

Colonie d'Alliaire, Poitiers bords de Boivre


A l'image de l'Ail, on lui reconnait des vertus antiseptiques (désinfectantes) lorsqu'elle est appliquée en cataplasme, sur des plaies mineures ou des piqures d'insectes. Mais c'est surtout en bouche que la Sauvage se démarque.


L'Alliaire est une comestible prisée, riche en vitamine C. Son odeur ne trompe pas: ses jeunes feuilles crues et hachées (et seulement crues, elles n'ont que peu d'intérêt gustatif une fois séchées ou cuites) offrent un léger goût aillé; sans les désavantages de l'ail, c'est à dire sans laisser une haleine délicate à celui qui la consomme!

J’aime bien votre haleine, mais vous aurez la même demain?
(RRRrrrr, Alain Chabat)

Alliaria petiolata, Alliaire, Poitiers bords de Boivre

Jeune feuille (réniforme et cordée) d'Alliaire la première année,

à ne pas confondre avec le Lierre terrestre! (Poitiers bords de Boivre)


Alliaria petiolata, Sauvages du Poitou!


Les graines contenues dans ses longs fruits (siliques), une fois écrasées, peuvent également remplacer les graines de moutarde dans la préparation de sauces. La recette est connue de longue date, puisqu'on a retrouvé des semences d'Alliaire, sous forme de micro-fossiles de cellules végétales, dans des poteries préhistoriques qui servaient à stocker la nourriture il y a environ 6000 ans!

La recette du shérif : Beurre d'Alliaire

- Mixer 100 grammes de feuilles crues (sans le pétiole) avec 200 grammes de beurre. Rajouter huile d'olive, jus de citron et sel à votre convenance... Tartinez et dégustez!


Le petit monde d'Alliaria petiolata


Dans la famille des Piérides (papillons diurnes de taille moyenne, souvent blancs tachetés de noir), certaines espèces se nourrissent de divers «choux», autrement dit, de crucifères, parmi lesquelles se trouve notre Alliaire...


Personnages:

Madame Piéride du navet (Pieris napi), Madame Piéride de la rave (Pieris rapae), Madame Aurore (Anthocharis cardamines).


La scène se déroule dans un fossé humide au mois d'avril.


Pieris napi (crédit photo Olivier Pouvreau)

Madame Piéride du navet en tenue estivale (les nervures des ailes postérieures sont moins soulignées de gris que pour les individus de printemps)


SCÈNE UNIQUE


Madame Piéride du navet, rencontrant Madame Aurore

Tiens! Comment va?


Madame Aurore

Mission réussie! Pas moins de trois messieurs pour me courtiser! J'ai finalement accepté les avances de celui dont le parfum m'a le plus grisé. Ah, ces phéromones! Les deux autres m'ont poursuivi mais j'ai utilisé ma technique habituelle pour les dissuader de m'approcher: je lève l'abdomen pour leur signifier «halte-là!»


Madame Piéride du navet

Vous avez bien de la chance. Pour ma part, je viens juste d'émerger et j'attends que des messieurs viennent me tourner autour mais... (un vol vif la surprend)


Madame Piéride de la rave

Hello les filles! Je suis un peu essoufflée car je viens d'échapper à deux mâles harcelants. Entre nous, l'un d'eux a été plus gentil que l'autre, hi hi!


Madame Aurore

Je vois... Cela dit, je suis comme toi, fécondée! Ça te dit de suivre le fossé? J'irais bien pondre sur l'Alliaire, son goût d'ail ravit les chenilles.


Madame Piéride de la rave

Bonne idée! (S'adressant à Madame Piéride du navet) Tu viens? Tu trouveras peut-être ton adonis dans le coin?


Madame Piéride du navet

D’accord, allons chercher l'Alliaire, c'est la saison! Vous savez ce que chantent les piérides de mon espèce?

«Nous, Piérides,

Qui aimons les crucifères

Par dessus tout,

Nous sommes vraiment

Trop chou!»

Anthocharis cardamines et Pieris rapae (crédits photos Olivier Pouvreau)

À gauche, Madame Aurore en train de se refuser à un mâle; à droite, Monsieur Piéride de la rave, faute d'avoir réussi à photographier Madame! (ce papillon, bien que commun, ne se pose presque jamais et est extrêmement farouche)


Anthocharis cardamines et Alliaria petiolata, Poitiers (crédit photo: Olivier Pouvreau)

Chenille d'Aurore boulottant une silique d'Alliaire: tout le génie de la nature dans ce mimétisme.




Pour aller plus loin:

- Norb de Sauvages du Poitou raconte l'Alliaire au micro de Sauvages du Poitou

- Identification assistée par ordinateur

- Alliaria petiolata sur Tela-botanica



Alliaria petiolata, Alliaire, Poitiers bords de Boivre

Siliques de l'Alliaire, Poitiers bords de Boivre


 

Liseron des champs, le serial étrangleur
Date 21/06/2015
Ico Villes, chemins & terrains vagues

Convolvulus arvensis, Liseron des champs, Couhé (86)

Liseron des champs, David et Goliath? (Couhé, 86)


Convolvulus arvensis (Liseron des champs ou Veuriée en poitevin-saintongeais) appartient au clan Convolvulaceae, dont les membres sont principalement des plantes grimpantes, des rampantes ou des lianes. Convolvere en latin signifie «enrouler»; une discipline dans laquelle le Liseron est un champion!


Le Sauvageon s'enroule autour des végétaux alentours (ou tout autre support) pour s'élever vers la lumière. La tige du Liseron tournoie  — cherchant quelque chose à agripper  — à une vitesse ahurissante pour un végétal: à pleine croissance, le lasso décrit une rotation complète (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) en 1h 30!

Je voudrais te serrer encore et encore, jusqu’à ne plus savoir si je suis toi ou moi.

(Wild Child, Nick Moore)

Convolvulus arvensis, Liseron des champs, Buxerolles (86)

Feuilles du Liseron des champs: alternes, entières, sagittées ou hastées.


Sa réputation d'étrangleuse de végétaux est peut-être la raison pour laquelle le Liseron des champs a rejoint les limaces dans le hit-parade des mal-aimés au jardin. Ça et le fait que les jardiniers qui lui déclarent la guerre se sentent vite démunis face à sa ténacité... le Liseron des champs est une vivace infatigable, capable de ressusciter à partir du moindre fragment de son rhizome profondément enfoui: le travail du sol à la bêche ou au motoculteur dissémine ses parties souterraines, la multipliant.


Convolvulus arvensis, Liseron des champs, Poitiers bords de Boivre

Coucou végétal, le Liseron des champs adore planter ses fleurs dans des nids qui ne lui appartiennent pas ! (ici sur Daucus carota)


L'homme a dépensé beaucoup d'énergie dans l'invention d'herbicides anti-liserons. Il faut dire que le Sauvageon en a sous la feuille: ses semences, protégées par une épaisse enveloppe, peuvent patienter dans le sol terrestre une cinquantaine d'années avant de germer. Exposées à des doses d'UV plusieurs millions de fois supérieures à celles qui permettent de stériliser l'eau, ses graines sont les seules à conserver leur aptitude a germer! (voir Garance voyageuse n°119). A tel point que la situation commence à se retourner, certaines personnes avisées envisagent d'utiliser le Liseron des champs pour dépolluer des sols contaminés par les métaux lourds et les hydrocarbures (phytoremédiation).


Convolvulus arvensis, Sauvages du Poitou!


Convolvulus arvensis, Liseron des champs, Poitiers Bellejouanne

Fleurs du Liseron des champscorolle composée d'une unique pièce en «entonnoir» (qui semble esquisser cinq pétales), 5 étamines soudées à la corolle entourent 2 carpelles soudés.


Car il se trouve que le Liseron des champs est loin d'être une malédiction. A commencer par ses fleurs mellifères qui savent attendrir même le plus fâché des jardiniers, et dont raffolent les syrphes, gros prédateurs du puceron.


Emmelina monodactyla, Ptérophore du liseron, Poitiers Chilvert

Un Ptérophore commun (Emmelina monodactyla) se pose sur ma feuille à dessin... Ses chenilles boulotent divers Liserons (Convolvulus sp, Calystegia sp, Ipomoea sp), je connais des jardiniers qui ne s'en plaindront pas!


Grâce à ses racines, le Liseron des champs préserve certains types de champignons (les mycorhizes, indispensables à la vie des sols) des terres labourées puis laissées à nue pendant l'hiver. Ses partie souterraines traversent les sols compactés, engorgés d'azote et de fumure (au point d'en devenir indigestes), jusqu'à la couche rocheuse d'où elles remontent les bons oligo-éléments en surface (lorsqu'on l'arrache, on peut utiliser les parties aériennes séchées de la plante pour nourrir le sol). Les jardiniers qui ne ratent jamais une occasion de dire du mal de la Hors-la-loi racontent d'ailleurs que sa racine descend jusqu'aux enfers!


Convolvulus arvensis, Liseron des champs, Poitiers Bellejouanne

Liseron des champs, Poitiers quartier Bellejouanne


Convolvulus arvensis est impropre à la consommation, car fortement laxative; les parties aériennes, en infusion, peuvent d'ailleurs être utilisées comme purgatif (pour activer un transit intestinal bloqué)... Comme quoi, le Liseron a l’art de décoincer les situations stagnantes et pathogènes, pour le sol comme pour l’homme !

Je crois que tu es constipé dans ton cerveau à la con... Ouais. À mon avis t’as un méchant caca bien épais qui t’obstrue l’âme, qui fait bouchon dans ta tête.
(Une arnaque presque parfaite, Rian Johnson)

Calystegia sepium, Liseron des haies, Poitiers bords de Boivre

Fleurs blanches et immaculées du Liseron des haies (Convolvulus sepium), un autre Liseron, qui préfère les sols frais et humides. On le distingue du Liseron des champs de par sa grande taille, et de par les deux bractées lancéolées qui recouvrent le calice à la base des fleurs (absentes chez le Liseron des champs).


Convolvulus soldanella, Liseron des dunes, La Tranche sur Mer (85)

Carte postale de vacances avec le Liseron des dunes (Convolvulus soldanella), une belle Sauvage aux feuilles réniformes et charnues, locataire des sables maritimes de la Manche, de l'Océan et de la Méditerranée.


Pour aller plus loin:

- Convolvulus arvensis sur Tela-botanica

- Convolvulus arvensis: identification assistée par ordinateur

- Convolvulus sepium sur Tela-botanica

- Convolvulus sepium: identification assistée par ordinateur

- Convolvulus soldanella sur Tela-botanica


La méthode anti-Liseron des champs au jardin!

Pour se débarrasser définitivement du Liseron au jardin, priver la Sauvage de lumière en recouvrant chaque pousse avec un cul de canette...

 

Gaillet gratteron, le pot de colle
Date 09/06/2015
Ico Villes, chemins & terrains vagues

Galium aparine, Gaillet gratteron, Poitiers chemin de la Cagouillère

Gaillet gratteron, Poitiers chemin de la Cagouillère


Galium aparine (Gaillet gratteron ou Guifron en poitevin-saintongeais) appartient au clan Rubiaceae, dont fait partie le célèbre caféier (Coffea). Autrefois, on pensait certains Gaillets capables de faire cailler le lait; une croyance (invalidée aujourd'hui) qui aurait inspiré le nom de la plante, Gala signifiant «lait» en grec. Pour d'autres, l'origine du nom serait latine, Gallus signifiant «coq» et la forme des feuilles ressemblant aux pattes d'une poule.


Galium aparine, Gaillet gratteron, Poitiers chemin de la Cagouillère

Fleurs discrètes du Gaillet gratteron: corolle à 4 lobes pointus, 4 étamines libres autour d'un pistil à deux styles au centre.


Galium aparine est une annuelle qui aime les terrains riches en azote, en matière organique animale et végétale. Originaire des sous-bois,  elle se plait aujourd'hui sur les terres amendées et cultivées, où sa présence concurrentielle aux céréales (qu'elle renverse en leur grimpant dessus) n'est pas la bienvenue.


Galium aparine, Gaillet gratteron, Poitiers bords de Boivre

Feuilles du Gaillet gratteron: sessiles, verticillées et mucronées.


Sa tige carrée et ses partie aériennes sont hérissées de petits aiguillons recourbés qui lui permettent de s'accrocher à tout ce qui lui tombe sous la feuille. Aparine en latin signifie littéralement «qui s'agrippe»; et pour agripper, Galium aparine agrippe! C'est un véritable tentacule végétale qui se colle aux plantes alentour pour s'élever et trouver la lumière; mais aussi aux fourrures des animaux et aux vêtements des promeneurs, qui en disséminent les graines malgré eux (les fruits, des diakènes, sont aussi munies de crochets).

Vous allez à Paris ? Hein ? A Lyon ? Oh oui, oh ben alors...
Ça me rapprochera toujours un petit peu. Bon allez va !

(L'auto-stoppeur, Coluche)

Galium aparine, Sauvages du Poitou!
Fruit crochu de Gaillet gratteron égaré sur le canapé : un souvenir de promenade ? (epizoochorie)


Gaillet gratteron, le pot de colle! Sauvages du Poitou


A force de s’incruster dans les jardins via les bas de pantalon, le Gaillet gratteron a fini par se faire remarquer. Ses parties aériennes très fournies ont servi autrefois à rembourrer les matelas; avec un tel garnissage, il ne fallait pas s’étonner si les siestes s’éternisaient et si les dormeurs restaient collés, au lit. A propos de coucherie, on racontait autrefois que celui ou celle qu’on surprenait avec un brin de gaillet collé dans le dos (Gaillet d’avril) avait surement un(e) amant(e) secret(e) quelque part, l’échantillon végétal trahissant un rendez-vous et des galipettes champêtres!


Galium aparine, Gaillet gratteron, Poitiers bords de Boivre

Quand le Gaillet gratteron s'emmêle les tentacules : sans doute les conséquences de la présence du Phytopte du Gaillet (Cecidophyes galii), un acarien qui s'attaque aux feuilles de la Sauvage.


L’usage populaire du Gaillet gratteron veut qu’une infusion massée sur la peau soulage un coup de soleil, une brulure, un eczéma, ou fasse même office shampoing anti-pelliculaire… Les jeunes pousses (lorsqu’elles sont encore tendres) de Galium aparine sont comestibles, crues en salade ou cuites, bien que légèrement amères. Les petits fruits cueillis verts (bon courage pour le ramassage), grillés à sec, écrasés et finalement mis à bouillir dans de l'eau fournissent un excellent succédané de café. Pour rappel, Galium aparine est de la même fratrie que le caféier, peut-être est-ce là un goût de famille?

Je m’appelle John Caffé, comme le café sauf que ça s’écrit pas pareil !
(La Ligne Verte, Stephen King)

Gaillet gratteron, le café du shérif!

Gaillet gratteron, le café du shérif!


Et puis qui sait, garder la Sauvage près de soi augmente ses chances de pouvoir observer l'incroyable Moro sphinx (Macroglossum stellatarum), un papillon capable de vol stationnaire et d'une vitesse de déplacement ahurissante, au point d'être surnommé le Sphinx Colibri. Car c'est sur les Galium, mais aussi sur d'autre Sauvages collantes du clan Rubiaceae, comme la Garance voyageuse (Rubia peregrina), que le papillon pond et installe sa progéniture.


Macroglossum stellatarum sur Galium verum, Roches-Prémarie-Andillé (86)

Chenille du Moro sphinx (ici sur Galium verum).


Timarcha tenebricosa, Crache sang, Biard (86)

Crache sang (Timarcha tenebricosa), un coléoptère qui se nourrit exclusivement de Gaillets à feuilles tendres (ici Galium mollugo).


Si le Gaillet gratteron (Galium aparine) est le plus célèbre des Gaillets (peut être parce qu'il est le plus attachant!), on peut croiser d'autres membres de sa tribu dans les jardins et aux bords des routes. La liste n'est pas exhaustive, mais parmi les plus communs:


le Gaillet Mollugine (Galium mollugo) est une vivace à la taille plus modeste, mais dont la floraison blanche est plus généreuse (les fleurs sont regroupées en panicules étalés). Les tiges, les feuilles et les fruits glabres de ce dernier n'accrochent ni les pantalons, ni les mains qui les caressent...


Galium mollugo, Gaillet Mollugine, Biard (86)

Gaillet Mollugine (Galium mollugo), Biard (86)


Un peu moins urbains, les Gaillet jaune (Galium verum) et Gaillet croisette (Cruciata laevipes) sont deux vivaces qui fréquentent les prairies ou les bords des routes de campagne. Le Gaillet jaune dresse des feuilles très minces, non agrippantes, et des fleurs jaunes groupées en panicules le long de sa tige.


Gaillet jaune, Galium verum, Salilhès (15)

Gaillet jaune (Galium verum), Salilhès (15)


Le Gaillet croisette forme parfois d'importantes colonies qui dégagent une odeur de miel au printemps. Ses fleurs jaunes sont portées par des pédoncules bien plus courts que ses feuilles ovales, poilues, non agrippantes, et toujours groupées (verticillées) par quatre.


Gaillet croisette, Cruciata laevipes, Quinçay (86)

Gaillet croisette (Cruciata laevipes), Quinçay (86)



Pour aller plus loin:

- Norb de Sauvages du Poitou raconte le Gaillet gratteron au micro de France Bleu Poitou


- Galium aparine sur Tela-botanica

- Galium aparine: identification assistée par ordinateur

- Galium mollugo sur Tela-botanica

- Galium mollugo: identification assistée par ordinateur

- Galium verum sur Tela-botanica

- Galium verum: identification assistée par ordinateur

- Cruciata laevipes sur Tela-botanica

- Cruciata laevipes: identification assistée par ordinateur

- Le Gratteron, capitaine crochet de l'escalade sur le site Zoom Nature

 

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