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Hellébore fétide, le psychiatre
Date 04/03/2016
Ico Haies & forêts

Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Vouneuil-sous-Biard (86)

Hellébore fétide, Vouneuil-sous-Biard (86)


Helleborus foetidus (Hellébore fétide, Pied-de-griffon ou Herbe-à-pointes en poitevin saintongeais) appartient au vaste clan Ranunculaceae, dont les membres sont souvent réputés pour leur toxicité. Le Sauvageon fait honore au clan jusque dans son nom, puisque Helleborus vient du grec helein, «faire périr» et bora, «pâture» ou «nourriture»: il est potentiellement mortel pour l'homme. D'un autre côté, le «fétide» ne risque guère de tromper les gourmands, ses feuilles froissées dégageant une odeur peu amène.


Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Vouneuil-sous-Biard (86)

Hellébore fétide, Poitiers quartier Bellejouanne


Helleborus foetidus est une vivace qui s'affiche en hiver, dans les forêts clairsemées, les lisières forestières, les haies... Bref, les sols riches en matière organique, plutôt secs, où percent un minimum de lumière. Au cœur des paysages dégarnis de la basse saison, le Sauvageon attire inévitablement les regards; il faut dire que son allure excentrique et ses fleurs pendues comme des clochettes détonnent (ses fleurs en cloches sont un moyen de prémunir ses organes sexuels des dégâts que pourraient causer les chutes de neige).

L'hiver s'installe doucement dans la nuit,

La neige est reine à son tour.

Un royaume de solitude,

Ma place est là pour toujours...

(La Reine des neiges, Disney)

Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Poitiers Bellejouanne

Feuille composée pédalée et dentée de l'Hellébore fétide, Poitiers quartier Bellejouanne


Les fleurs d'Helleborus foetidus, observées à la loupe, affichent un ensemble peu conforme: la partie extérieure de la «clochette» est constituée en réalité de cinq sépales (bordés de rouge), c'est à dire de cinq petites feuilles particulières jouant un rôle de protection. Le reste de la fleur se trouve à l'intérieur, bien à l’abri.

La fleur présente cinq courts pétales en forme de «cornet», qui renferment tous un précieux nectar, ainsi qu’une levure qui en fermentant assure une température supérieure de six degrés dans la clochette par rapport à l’extérieur. Chez les Sauvages, les pétales servent généralement à attirer les butineurs, de par leurs formes et leurs couleurs (lorsque les fleurs sont vertes pour l'homme, elles paraissent jaunes pour une abeille). Les pétales d'Helleborus foetidus ne sont guère visibles vus du ciel; ils remplissent tout de même leur rôle d’appât, offrant le chauffage et se comportant comme de véritables cornes d'abondance!
Ah? Parce que vous comptez organiser un grand festin ici?
(Le grand chef, Henri Verneuil)

Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Poitiers Bellejouanne
Les incroyables pétales de l'Hellébore fétide

Si les fleurs vertes d'Helleborus foetidus étonnent plus qu'elles ne séduisent, celles-ci s'avèrent très mellifères. Leur présence hors saison est importante pour nombre d'insectes, le Sauvageon étant visité en premier lieu par des diptères (mouches, moucherons, syrphes, moustiques, taons...). Helleborus foetidus ne fleurit qu'à partir de sa seconde année (le plus souvent lors de sa cinquième année). Il ne refleurit ensuite qu'une seule année supplémentaire... Avant de se faner définitivement.

Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Poitiers Chilvert

Hellébore fétide: pas besoin de moon boots!


Les fruits qui pointent au cœur des sépales sont équipés d'une excroissance (élaïosome) dont raffolent les fourmis. Ces dernières emportent les graines jusque dans leur fourmilière (ou abandonnent leur fardeau en cours de route) pour en extraire la manne; le Sauvageon profite du voyage pour propager ses rejetons sur le territoire.


Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Poitiers bords de Boivre

Fruits (follicules) de l'Hellébore fétide, Poitiers bords de Boivre


En un temps où l'homme n'était guère à un empoisonnement près, Helleborus foetidus aurait été utilisé pour traiter les cas de démence (ainsi que dans certains rituels d'exorcisme)... Peut-être que certains d'entre vous se souviennent avoir récité un jour ces quelques vers:

Rien ne sert de courir; il faut partir à point:

Le lièvre et la tortue en sont un témoignage.

«Gageons, dit celle-ci, que vous n'atteindrez point

Sitôt que moi ce but. - Sitôt? Êtes-vous sage?

Repartit l'animal léger:

Ma commère, il vous faut purger

Avec quatre grains d'ellébore.

- Sage ou non, je parie encore.»

(Le Lièvre et la tortue, Jean de La Fontaine)

Le Lièvre utilise sans doute une expression en vogue à l'époque, «il vous faut purger avec quatre grains d'ellébore», invitant la tortue à soigner ses folles ambitions via une thérapie végétale lourde (avec quatre grains — ou quatre mesures — d'une telle potion, la tortue risque surtout de reposer d'un sommeil raisonnable et définitif!).

Helleborus foetidus, Sauvages du Poitou!

Même le génial Peyo y va de sa référence dans Les Schtroumpfs noirs, où le Grand Schtroumpf tente de guérir, à l'aide de la Sauvage, un mal mystérieux et contagieux qui rend fou les habitants de son village!


Le grand schtroumpf et l'hellebore! (Peyo, D.R.)

Les Schtroumpfs noirs (Peyo, 1963)


A vrai dire, il est difficile de savoir à quoi faisait référence nos ancêtres (et le Grand Schtroumpf) lorsqu'ils parlaient d'«Ellebore»: Helleborus foetidus (Hellébore fétide), Helleborus viridis (Hellébore vert), Helleborus niger (Hellébore noir, la célèbre Rose de Noël) ou même Veratrum album (Varaire, parfois surnommé Hellébore blanc)? Et quelle que soit la plante qu'ils récoltaient, il est encore plus difficile de comprendre en quoi la médication pouvait soulager la folie. Le voyageur et botaniste français Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708) proposait une hypothèse malicieuse: les documents les plus anciens racontent que c'est autour de la ville d'Anticyre que les grecs récoltaient l’Hellébore pour soigner les mélancoliques (on dit aussi qu'un habitant de cette cité soigna Hercule de la démence grâce à la plante). Pour Tournefort, la guérison ne venait peut être pas du végétal: la beauté enchanteresse d'Anticyre et la magnificence du paysage alentour suffisaient sans doute à influencer positivement les esprits qui s'y promenaient!

Si vous avez de la peine, si la vie est méchante avec vous, réfugiez-vous au cœur de la forêt, elle ne vous décevra jamais.

(Sissi, Ernst Marischka)

Si son usage médical périlleux est vite tombé aux oubliettes, Helleborus foetidus a longtemps conservé une aura de magie. Avec sa dégaine abracadabrante, le Sauvageon a alimenté nombre de superstitions croustillantes: on le pendait dans les porcheries, les étables ou les bergeries pour éloigner les maladies, les serpents, les rats ou les crapauds (accusés de téter les chèvres!); on disait de la poudre confectionnée à partir de ses racines qu'elle pouvait rendre invisible le sorcier qui la piétinait... Mais gare aux apprentis mages: c'est dans les racines que se concentre la plus grande dangerosité (70g de racine sèche suffisent à tuer un bœuf... Et je vous laisse consulter les commentaires sous cet article quant aux risques de contact avec sa sève).


Helleborus foetidus, Hellébore fétide, Poitiers bords de Boivre

Hellébore fétide, un forestier qui apprécie la lumière.



Pour aller plus loin:

- Norb de Sauvages du Poitou raconte l'Hellébore fétide au micro de France Bleu Poitou

- Helleborus foetidus sur Tela-botanica

 

Centranthe rouge, la cavalière
Date 08/02/2016
Ico Murs et rocailles

Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers Chilvert

Centranthe rouge, Poitiers quartier Chilvert


Centranthus ruber (Valériane rouge ou Centranthe rouge) appartient à la famille Caprifoliaceae, aux côtés des Chèvrefeuilles ou des Symphorines. La Sauvage tire son nom des termes grecs kentron «aiguillon» et anthos «fleur»: ses fleurs rouges ou blanches regroupées en corymbes denses sont toutes prolongées d'un «éperon». En botanique, ce terme renvoie à une extension tubulaire à la base d'une fleur dont la forme rappelle celle des éperons à pointe émoussée que les cavaliers portent à leurs bottes.


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers chemin de la Cagouillère
Fleur de la Centranthe rouge: une corolle tubulaire toute en longueur, prolongée par un éperon à la base.

Centranthus ruber est une vivace d'origine méditerranéenne (certains la surnomme Lilas d’Espagne). Invitée dans les jardins à des fins ornementales, la belle du midi est aujourd'hui bien présente à l'état sauvage dans tout l'ouest de la France, le réchauffement climatique lui permettant de remonter progressivement vers le nord du pays.


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers quartier Chilvert

Jeune pousse de Centranthe rouge sur un mur perchée, Poitiers quartier Chilvert


Centranthus ruber aime les sols secs, même les plus pauvres, du moment qu'ils sont bien ensoleillés. On l'observe souvent à même les vieilles pierres des châteaux en ruine et les rocailles exposées plein sud. En ville, elle tient compagnie à la Pariétaire de Judée (Parietaria judaica) sur les murs, et il n'est pas rare d'en trouver jusque dans les graviers au bord des routes.


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers bords de Clain

Feuilles de la Centranthe rouge: opposées, ovales ou elliptiques, lancéolées, entières (ou à peine dentelées), les inférieures pétiolées, les supérieures sessiles.

Je vieillis, docteur. Maintenant, j'ai besoin de chaleur, de soleil... De ciel bleu aussi.

(Le Viager, Pierre Tchernia)

Centranthus ruber pousse en de hautes touffes ramifiées (jusqu'à 1,30 mètre de haut). Ses longues tiges presque lignifiée à la base peuvent courir au sol pour trouver la chaleur et le soleil, qui semblent être ses seules exigences. Insensible aux insolations, elle n’hésite pas à coloniser les murs élevés ou les toits ensauvagés qui lui assurent un accès privilégié vers l'astre solaire. Ses fruits volants, de petits akènes que le vent disperse, lui permettent d'atteindre de nouveaux spots de bronzette sur les hauteurs de la ville.


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers quartier Chilvert

Dès l'été, le vent disperse les fruits (des petits akènes plumeux) de la Centranthe rouge.


Au printemps, les fleurs rouges, rosés ou blanches de Centranthus ruber sont très mellifères, mais tous n'en profitent pas. Au jardin, la Sauvage est surtout un aimant à papillons: ces derniers sont les plus à même de profiter du nectar caché au fond des éperons de la Sauvage grâce à leur longue trompe (voir notre article consacré aux rôle des papillons dans la pollinisation).


Centranthus ruber, Sauvages du Poitou


Centranthus ruber est une des fleurs préférées du Moro sphinx - Macroglossum stellatarum -, un papillon qui pratique le vol stationnaire à la manière d'un oiseau-mouche. Quelques espèces d'abeilles solitaires et de bourdons munies de longues langues profitent de la Sauvage à l'occasion. Les bourdons à langue courte peuvent tenter le casse en mordant dans l'éperon pour en dérober le contenu; c'est là un hold-up végétal puisque la fleur fracturée n'est pas pollinisée.


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers Blossac

Moro sphinx (Macroglossum stellatarum) et Centranthe rouge.


L'usage médical populaire rapproche Centranthus ruber de sa sœur de sève, la Valériane officinale (Valériana officinalis): les deux Sauvages sont connues pour leur propriétés sédatives et, accessoirement, anxiolytiques (probablement dans une moindre mesure pour Centranthus ruber). Ce sont leurs parties souterraines qui sont utilisées, généralement en tisane ou en lotion relaxante pour le bain.


Si l'intérêt pharmaceutique des deux plantes reste discuté par le corps scientifique, le parfum caractéristique des racines de Centranthus ruber — parfois surnommée Herbe aux chats se révèle euphorisant et très attractif pour nos félins préférés! Si vous avez la chance d'avoir un bout de jardin bien exposé au soleil, un matou qui s'y promène et que les papillons vous enchantent, la Sauvage vous séduira probablement...


Centranthus ruber, l'Herbe aux chats, Sauvages du Poitou!


 Pour aller plus loin:

- Centranthus ruber sur Tela-botanica

- Centranthus ruber, l'histoire d'une intégration réussie sur le site de Zoom Nature


Centranthus ruber, Valériane rouge, Poitiers Blossac

Corymbes de la Centranthe rouge, tantôt rouges, tantôt blancs!

 

Mercuriale annuelle, a love story
Date 19/01/2016
Ico Villes, chemins & terrains vagues
Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Poitiers quartier Mérigotte
Mercuriale annuelle, Poitiers quartier Mérigotte

Mercurialis annua (Mercuriale annuelle, Vignette ou Foirole en poitevin-saintongeais) appartient au clan Euphorbiaceae,  dont la plupart des membres ont la particularité de contenir du latex dans leurs tiges et leurs feuilles (les Euphorbes en sont les représentantes les plus connues)... La nature ayant horreur des cases trop bien rangées, vous ne trouverez nul latex chez Mercurialis annua!


On qualifie notre Sauvage d'annuelle pour la différencier de sa fausse jumelle, la Mercuriale vivace (Mercurialis perennis) qui préfère les sous bois ombragés et ne fleurit qu'au printemps (cette dernière se distingue par sa racine traçante et son port non ramifié).


Mercurialis perennis, Mercuriale vivace, Poitiers bords de Boivre

Mercuriale vivace, Poitiers bords de Boivre


De son côté, la Mercuriale annuelle s'installe sur les sols riches en azote (pollution ou amendements agricoles), maltraités, les terres retournées ou laissées à nue et fleurit quasiment toute l'année... Si l'on observe les fleurs de la vivace que pendant une courte saison, l'annuelle fleurit quasiment toute l'année dans les milieux habités par l'homme!


Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Louhossoa (64)

Monsieur Mercuriale annuelle, Louhossoa (64)


Mercurialis annua est dioïque: on distingue des pieds mâles qui brandissent leurs petites fleurs vertes au bout de longs épis, et des pieds femelles, aux fleurs cachées sous l'aisselle des feuilles (quelques rares spécimens âgés peuvent présenter les deux sexes).


Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Poitiers bords de Boivre

Madame Mercuriale annuelle, Poitiers bords de Boivre


Mercurialis annua peut compter sur le vent pour propager son pollen. Mais elle n'est guère aidée par les butineurs: il n'y a pas de nectar à récolter dans ses fleurs discrètes. De leur côté, les abeilles en quête de pollen se contentent de fréquenter les pieds mâles (de ce point de vue, les mâles sont de bonnes mellifères pour l'arrière saison).


La Sauvage possède un autre atout pour assurer sa reproduction: lorsque le pollen est mûr, les tissus du pied mâle se gorgent d'eau jusqu'à l'explosion, projetant le pollen sur les femelles alentours pour les féconder (la projection se déclenche généralement le matin, profitant de la rosée). En somme, chez la Mercuriale, l'homme jette un bouquet de fleurs à sa promise pour lui faire la cour.


Mercuriale annuelle, Sauvages du Poitou!


Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Poitiers Chilvert

Feuilles de la Mercuriale annuelle: opposées, dentées ou crénelées, elliptiques lancéolées.


Le fruit résultant de l'idylle entre Monsieur et Madame Mercuriale est muni de poils crochus. Il peut s'accrocher aux poils des animaux ou des randonneurs de passage pour se propager sur le territoire (epizoochorie). Les fourmis raffolent également d'une substance que renferme une petite excroissance charnue sur la graine (élaïosome). Elles emportent les fruits jusque dans leur fourmilière pour en extraire la manne, avant de les rejeter un peu plus loin (myrmécochorie)...


La Sauvage doit son nom à Mercure, Dieu protecteur des voyages chez les romains. J'aime raconter que son nom lui vient de sa faculté à voyager à travers le pays, à dos d'homme, de bête ou de fourmi... Mais cette interprétation est sans fondement. C'est en tout cas un bon moyen pour se souvenir de son nom, comme de certaines de ses spécificités botaniques!

- J'ai tout de même pas mal voyagé, ce qui me permet de vous dire, en connaissance de cause, que votre patelin est tarte comme il est pas permis, et qu'il y fait un temps de merde.
- Je suppose que Monsieur plaisante?
- Absolument pas.
(Un singe en hiver, Henri Verneuil)

Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Poitiers bords de Clain

Monsieur (au premier plan) et Madame (derrière)

Mercuriale annuelle, Poitiers bords de Clain


Les deux Mercuriales (l'annuelle et surtout la vivace) sont toxiques pour l'homme comme pour les animaux.


La Mercuriale annuelle a autrefois été utilisé comme remède purgatif, ou pour couper la montée de lait des nourrices. Des recettes fortement déconseillées; mieux vaut garder la Sauvage loin des assiettes... Et rester simple spectateur du sitcom qui raconte les amours de Monsieur et Madame Mercuriale au jardin tout au long de l'année!


Mercurialis annua, Mercuriale annuelle, Poitiers parc des expositions

Fleurs mâles (gauche) et femelle (droite) de la Mercuriale annuelle


Pour aller plus loin:

- Norb de Sauvages du Poitou raconte la Mercuriale annuelle au micro de France Bleu Poitou

- Mercurialis annua sur Tela-botanica

- Mercurialis perrenis sur Tela-botanica


Mercurialis annua et Melampsora pulcherrima, Dinard (35)

Mercuriale annuelle déformée par une rouille. Le cycle biologique de ce genre de maladie fongique se déroule généralement sur deux hôtes différents: ici, Melampsora pulcherrima qui a pour hôtes la Mercuriale annuelle et divers Peupliers (Melampsora rostrupii, une autre espèce, a pour hôtes la Mercuriale vivace et divers Peupliers).

 

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