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Lychnis fleur de coucou: haute couture sur pétales
Date 21/05/2018
Ico Zone humide

Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

Fleurs du Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre


Lychnis flos-cuculi (Lychnis fleur de coucou) appartient à la famille Caryophyllaceae, celle des Œillets, des Saponaires, des Silènes ou des Stellaires... Autant de nymphes aux fleurs (le plus souvent disposés en cymes bipares) élégamment découpées, comme si les belles s’apprêtaient à se rendre au bal des Sauvages. Pour le Lychnis fleur de coucou, on pourrait parler d'un mariage princier plutôt que d'un bal de fin de saison. Le promeneur appréciera la couture soignée de ses cinq pétales divisés en quatre étroites lanières, deux principales et deux plus fines; un joli coup de ciseau de la part de Dame Nature.


Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

Quand les prétendants bourdonnent au bal du Lychnis fleur de coucou!

Si j'avais une belle robe rouge comme toi, je pleurerais surement pas.

(L'homme qui aimait les femmes, François Truffaut)

Notez que pour les anglophones, la Sauvage s'appelle Ragged-robin, un nom évoquant plutôt un Robin (Robin des bois, mais aussi un Rouge-Gorge) vêtu de lambeaux. Entre la robe de soirée et les haillons déchirés d'un bandit au grand cœur, à vous de choisir le poème qui vous aidera à vous souvenir de l'identité de notre joli spécimen.

Ragged-robin, Robin des bois ou Robin des bals? Sauvages du Poitou!


Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

Feuilles opposées, embrassantes, oblongues lancéolées à la base, lancéolées linéaires au sommet du Lychnis fleur de coucou.


Mais revenons à notre latin. Le Lychnis fleur de coucou emprunte son nom scientifique au grec luchnos, la «lampe». Au vu de ses atouts, on pourrait penser à la couleur éclatante de sa floraison. On raconte qu'on aurait jadis confectionné des mèches de lampes à partir de ses feuilles (c'est probablement d'autres espèces proches qui ont servis à cet usage)... A moins que ce ne soit à cause de ses fruits, des capsules qui rappellent à certains auteurs la forme d'une vieille lanterne.


Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

Capsule dentée du Lychnis fleur de coucou, un phare dans la prairie humide?


Le Lychnis fleur de coucou est une vivace locataire des prairies humides. Comme d'autres fleurs portant le sobriquet de «Coucou», il pointe à partir d'avril ou mai, lorsque le Coucou (l'oiseau squatteur de nid) rentre chanter en Europe après sa grande tournée asiatique ou africaine.

- Qu'est ce qui s'est passé? Ça va?

- Il m'a bavé dessus...

- Mais c'est génial!

(SOS Fantôme, Ivan Reitman)

Il n'est pas rare d'observer sur les tiges de notre Sauvage des amas de mousse blanche, qu'on surnomme «crachat de Coucou» (on peut observer ce genre de phénomène sur toute sorte d'autres plantes), comme si l'oiseau migrateur avait eut plaisir à marquer de sa salive l'une des fleurs portant son nom. Il s'agit en réalité de la maison d'une larve d'une Cicadelle écumeuse — un petit insecte proches des Cigales (il en existe de nombreuses espèces) — qui suce la sève des plantes, sans toutefois leur causer de grands dommages. Via des glandes salivaires situées dans son abdomen, cette larve produit une mousse qui la recouvre et la protège des prédateurs comme des aléas de la météo... Et voilà un partenaire de plus pour notre reine du bal qui a décidément l'art de faire baver ses prétendants!


Cicadelle écumeuse sur Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

«Crachat de Coucou» (larve d'une Cicadelle écumeuse sur Lychnis fleur de coucou)


Cercope, le crachat de coucou! Sauvages du Poitou


Pour aller plus loin :

- Lychnis flos-cuculi sur Tela-botanica

- Lychnis flos-cuculi : identification assistée par ordinateur

- Les Cicadelles écumeuses sur le site insectes-net.fr


Lychnis flos-cuculi, Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

Lychnis fleur de coucou, Poitiers bords de Boivre

 

Tabouret perfolié : la petite cuillère
Date 31/03/2018
Ico Villes, chemins & terrains vagues

Microthlaspi perfoliatum, Tabouret perfolié, Poitiers bords de Clain

Tabouret perfolié, Poitiers bords de Clain


Microthlaspi perfoliatum (Tabouret perfolié) appartient à la famille Brassicaceae (ex Crucifères), dont les membres présentent des fleurs à quatre pétales «en croix». Le port du Tabouret perfolié nous évoquera probablement d'autres Sauvages discrètes et urbaines de ce clan: Cardamine hérissée (Cardamine hirsuta), Draves (Draba verna ou Draba muralis), Capselle bourse-à-pasteur (Capsella bursa-pastoris), Arabette des dames (Arabidopsis thaliana)...


Microthlaspi perfoliatum, Tabouret perfolié, Poitiers bords de Boivre

Tabouret perfolié, Poitiers bords de Boivre


Comme ses consœurs, Microthlaspi perfoliatum présente des fruits secs caractéristiques, les siliques (dans le cas du Tabouret perfolié, on parlera plutôt de silicules, celles-ci étant plus larges que longues), qui sont un critère d'identification important chez les Brassicacées. Chaque membre de ce clan affecte une forme géométrique particulière: circulaire, linéaire, recourbée, en poire, triangulaire...


Brassicacées : le gang des couverts ! Sauvages du Poitou


Pour sa part le Tabouret perfolié dresse sous ses petites grappes de fleurs des silicules arrondies et échancrées à leur extrémité (qu'il s'agit de ne pas confondre en milieu urbain avec les silicules triangulaires et échancrées de la Capselle bourse-à-pasteur, Capsella bursa-pastoris). Des fruits en forme de cuillère pour certains ou d'écus pour d'autres: le Tabouret se nomme Pennycress en anglais, qu'on pourrait traduire par «salade aux centimes».


Microthlaspi perfoliatum, Tabouret perfolié, Poitiers bords de Clain Capsella bursa-pastoris, Capselle bourse-à-pasteur, Poitiers Porteau

Les cuillères (silicules) du Tabouret perfolié à gauche, les spatules de la Capselle bourse-à-pasteur à droite : attention à ne pas se mélanger les couverts!


Microthlaspi perfoliatum est une annuelle qui affectionne les milieux arides et calcaires: les vignes, les prairies sèches, les vieux murs, les friches urbaines... Notre Sauvage est précoce et pré-printanière: en un temps béni des botanistes où chaque jour du calendrier portait un nom de fleur plutôt qu'un nom de martyr (voir calendrier républicain), Thlaspi était d'ailleurs le nom du 21ème jour du mois de Pluviôse (correspondant au 9 février pour cette année 2018 de notre calendrier Grégorien).

- Comment il était petit?

- Petit. Très petit. Du moins par rapport à moi.

(Le Grand Bleu, Luc Besson)

Le Tabouret perfolié présente un port modeste (inférieur à 20 cm) ainsi que des fleurs minuscules (environ 3mm), comme en atteste son nom de genre, Microthlaspi, qui trouve ses origines dans le grec micro, «petit», et thlaein, «aplatir» (une allusion à ses fruits plats). Quant aux feuilles caulinaires du Tabouret perfolié, elles ne sont pas perfoliées, mais embrassantes. Vous avez donc botaniquement le droit de surnommer notre Sauvage le «Petit Tabouret à feuilles embrassantes»!



Microthlaspi perfoliatum, Tabouret perfolié, Poitiers bords de Boivre

Rosettes basales et feuilles caulinaires embrassantes, entières ou dentées, du Tabouret perfolié

La famille... C'est le sujet tabou!

(Les visiteurs, Jean-Marie Poiré)

Si le Tabouret perfolié est le spécimen le plus commun parmi les nombreux Tabourets (en tout cas pour le Poitou, où nous n'avons guère l'occasion de croiser le Tabouret des champs, Thlaspi arvense), le genre Thlaspi (l'ancien genre de notre Microthlaspi perfoliatum) reste éminemment labyrinthique. Ses représentants sont régulièrement brassés ou reclassés vers d'autres genres proches (Noccaea, Iberis...), quand ils ne disparaissent pas ou ne donnent pas naissance à de nouveaux taxons. Aux dernières nouvelles, il se pourrait même que le Tabouret perfolié cache derrière ses chromosomes deux taxons de haut rang, pourtant guère différenciables à l’œil nu... Un imbroglio génétique qui nous rappelle que la botanique est une science tentaculaire, vivante — à l'image de son sujet d'observation — et que les certitudes y ont autant leur place qu'une bombonne de Roundup au jardin!


Pour aller plus loin:

- Microthlaspi perfoliatum sur Tela-botanica


Microthlaspi perfoliatum, Tabouret perfolié, Poitiers bords de Clain

Colonie de Tabouret perfolié, Poitiers bords de Clain

 

Vocabulaire de la botanique (7) : Poacées, herbes, céréales, pelouses et gazons
Date 21/01/2018
Ico Initiation à la botanique joyeuse!
Les joyeuses leçons de Sauvages du Poitou nous ont entrainés jusque là à la poursuite des feuilles simples, des feuilles composées, de l'art délicat de la phyllotaxie (la disposition des feuilles sur la tige), des fleurs régulières, des fleurs irrégulières ainsi que des capitules et des différents types d'inflorescence. C'est une nouvelle enquête botanique qui nous attend aujourd'hui, sur la base de l'ensemble des articles précédents (mieux vaut les réviser un peu avant de continuer). Prêts? 3, 2, 1, générique!

L'univers fascinant des Poacées, Sauvages du Poitou!

La famille
Poaceae (anciennement Graminées) est peut être une des familles les plus anciennes et les plus répandues du règne végétal: 20% de la couverture verte de la planète! C'est aussi la famille la moins visible pour le profane, qui à force de chercher l'orchidée rare, finit par ne plus voir l'océan de chlorophylle tout autour. Les Poacées sont, pour l'observateur commun, l'«herbe» (mais aussi nombre de céréales cultivées par l'homme), partout, de l’Antarctique au Poitou. Pour beaucoup, l'herbe ne constitue guère qu'un décor ennuyeux, une toile de fond dénuée d'intérêt, sur laquelle évoluent les véritables stars de la botanique, les Sauvages à fleurs spectaculaires et colorées.

Poa annua, Pâturin annuel, Dinard (35)
Le Pâturin annuel (Poa annua), de loin la Sauvage la plus répandue dans nos villes, à qui la famille Poacée doit son nom: «Poa» est l'«herbe» en grec.

Certes, l'analyse attentive d'une parcelle de gazon peut sembler rébarbative ou difficile au profane. Se pencher sur les Poacées revient un peu à gravir la montagne botanique par la face nord, sans corde et sans piolet. Pourtant, ce clan cache des secrets fascinants et fait preuve, paradoxalement, d'un grand sens de l'élégance: chez ses membres, c'est l'art de la danse qui prévaut aux pétales et aux couleurs ostentatoires. En effet, la reproduction sexuée des Poacées ne repose pas sur le passage des butineurs, mais sur le souffle du vent.
Tous les matins, dès le lever, La Carioca te fais bouger. Et quand tu danses, chaque petit pas te mets en joie pour la journée...
(La cité de la peur, Les Nuls)

Briza media, l'Amourette, Biard aérodrome (86)
L'Amourette commune (Briza media), une petite Poacée plus connue sous les noms de Hochet du vent ou Langue de femme, parce ses petits épillets gigotent sans cesse sous le vent!

L'observation des Poacées repose sur une enquête minutieuse, où le vocabulaire peut nous guider et nous aider à observer des détails invisibles au premier abord. Secret oblige, les membres de ce clan ne sauraient être décrits par des mots trop communs... Ainsi, chez le brin d'herbe, on ne parle pas de tige, mais de chaume. Le chaume est parcouru par des nœuds. Il présente généralement une section ronde et creuse aux entrenœuds, ce qui nous permet de différencier les Poacées de deux autres familles aux allures similaires: les Cyperacées — le clan des Laîches — aux tiges à section pleine et triangulaire, et les Joncacées — le clan des Joncs — aux tiges à section ronde et remplies de moelle.

Des feuilles linéaires, étroites et alternes naissent à partir des nœuds. Les feuilles enveloppent le chaume en formant une gaine, jusqu'à ce que le limbe se sépare de celui-ci. Un exemple valant mieux qu'une longue explication, penchons-nous dans le bac de la tondeuse à gazon, où un crime vient d'être commis:

Anatomie d'un brin d'herbe, Sauvages du Poitou

Essayons d'identifier la victime de notre serial-tondeuse: la première piste se trouve précisément à la frontière de la gaine et de la partie du limbe qui se sépare du chaume. C'est ici que se cache une petite membrane, nommée ligule, qui empêche l'eau, la poussière ou les insectes de pénétrer dans la gaine. La ligule est un indice d'importance, car elle affiche des aspects variés (verte, blanche, simple, découpée, déchirée, poilue...) en fonction de l'espèce observée. La forme (ou l'absence) d'oreillettes est aussi à prendre en considération.

Poacées: ligule et oreillette, Sauvages du Poitou

 Ligule de Dactylis glomerata, Dactyle aggloméré, Poitiers bords de Boivre
Notre victime présente une gaine nettement aplatie, une ligule longue et déchirée et pas d'oreillettes... Nous sommes extrêmement chanceux, car ces maigres indices sont suffisants pour identifier le Dactyle aggloméré (Dactylis glomerata)!

Malheureusement (ou heureusement si vous aimez les défis), ligule et oreillettes ne suffisent généralement pas pour identifier une espèce. Il nous faudra, encore plus que chez les autres Sauvages, croiser un maximum d'indices, en commençant par un examen minutieux des fleurs...

 Ligule de Dactylis glomerata, Dactyle aggloméré, Saint Aignan (41)
Inflorescence (panicule) dense du Dactyle aggloméré dans la force de l'âge: un joyeux fouillis!

Hé oui, les Poacées ne sont pas dépourvues de fleurs! La principale difficulté pour nous, c'est leur miniaturisation et leur densité: la loupe est indispensable pour pouvoir apprécier leurs fleurs, seules ou regroupées par dizaines en épillets. Les épillets sont eux même regroupés en épis compacts (plusieurs fleurs sessiles sur un axe), en grappes, ou plutôt en panicules (des grappes de grappes), l'ordonnance la plus répandue chez les Poacées de France.

L'épillet, Sauvages du Poitou

Accrochez vous mon cher Watson, car c'est là que nous allons commencer à couper l'herbe en quatre: une  enveloppe foliaire, la glume, protège l'ensemble de l'épillet, le regroupement floral élémentaire. Les minuscules fleurs, disposées sur le rachillet, présentent l’attirail sexuel déjà évoqué dans notre article sur les fleurs, à savoir des étamines (dont le filet peut s'allonger de manière spectaculaire à maturité du pollen, atchoum!) et un pistil (ses stigmates poilus lui permettent de récupérer le pollen porté par le vent). La fleur est elle même protégée par une petite enveloppe foliaire, nommée glumelle (ou parfois lemme).

Épillets ventrus du Brome mou (Bromus hordeaceus): des glumelles velues, bifides à la pointe, prolongées d'une arête au moins aussi longue qu'elles.

Glume et glumelles (qui sont respectivement l'équivalent des bractées et des sépales chez les autres Sauvages) sont toujours alternes, et souvent prolongées par une arrête, dont la longueur, la disposition (terminale, insérée au milieu...) ou la forme (droite, tordue, vrillée...) est aussi une indication sur l'identité du spécimen observé. Le rôle de cette arrête est de favoriser la propagation des semences, en s'accrochant aux animaux de passage par exemple, ou en aidant la graine à se planter dans le sol.

Hordeum murinum, Orge Queue-de-rat,
Orge Queue-de-rat (Hordeum murinum): encore plus d’arêtes qu'un poisson! Hérissées d'épines très accrocheuses, ses arêtes aident les semences à s'enfoncer dans le sol... Et accessoirement aux bas de pantalons des promeneurs! (zoochorie)

Reste à compléter le dossier avec quelques brassées d'indices complémentaires: la Sauvage ressemble-t-elle à une herbe solitaire, ou forme-t-elle des touffes (on dit que son port est cespiteux)? Quelle est l'apparence des feuilles? Dans quel milieu pousse-t-elle? Chaque détail compte! Se munir d'une règle pour relever des mesures (épillets, arrêtes...) n'est pas superflu, et peut-être (je dis bien peut-être, les Poacées sont assez polymorphes, sans quoi ça serait trop facile), à force d'observations et de déductions, aboutirez-vous à un nom parmi les 150 genres et 470 espèces qui couvrent le sol français, tel le vainqueur extatique d'une partie de Cluedo! Une approche efficace des Poacées imposerait de décortiquer, mot par mot, bien d'autres aspects comme les racines ou les fruits, qui feront l'objet de futurs articles sur Sauvages du Poitou. Les premières bases jetées ici devraient toutefois vous permettre de vous essayer à quelques premières identifications, avec l'aide d'une loupe et d'une bonne flore (références en bas d'article). En attendant d'apprivoiser ce vocabulaire, je vous souhaite de ne plus jamais regarder une friche, une pelouse ou un champ de blé d'un œil assoupi et désintéressé, à l'image du Renard du Petit Prince!
Regarde! Tu vois, là-bas, les champs de blé? (...) Le blé pour moi est inutile. Les champs de blé ne me rappellent rien. Et ça, c'est triste! Mais (...) ce sera merveilleux quand tu m'auras apprivoisé! Le blé, qui est doré, me fera souvenir de toi. Et j'aimerai le bruit du vent dans le blé...  (Le Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry)
Brachypodium pinnatum, Brachypode penné, Buxerolles (86)
Pas besoin de loupe, ni même de s’approcher, pour reconnaitre le Brachypode penné (Brachypodium pinnatum) sur les coteaux calcaires: il est le seul a rester vert même en été (touffes vert clairs au sol sur la photo)!

D'autres leçons de botanique consacrées aux fleurs sur Sauvages du Poitou:
- Le vocabulaire de la botanique (4): les fleurs régulières
- Le vocabulaire de la botanique (5): les fleurs irrégulières
- Le vocabulaire de la botanique (6): inflorescences et capitules


Pour aller plus loin:
- Botarela, le rendez-vous incontournable des amoureux de Poacées, complété d'une clé d'identification en ligne par Guillaume Lecointre!

Lectures recommandées:
- Le Guide des graminées, carex, joncs et fougères aux aux éditions Delachaux et Niestlé
- Petite flore de France aux éditions Belin (le chapitre consacré aux Poacées ne présente qu'une petite centaine d’espèces, mais la clé de détermination est sympathique pour une première approche)
 

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