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Vocabulaire de la botanique (3): pétiole et phyllotaxie
Date 28/07/2017
Ico Initiation à la botanique joyeuse!

Suite des cours de botanique joyeuse de Sauvages du Poitou!


Cet article fait suite à «décrire les feuilles (1)» et «décrire les feuilles (2)», où nous avions respectivement appris à décrire les feuilles simples, puis les feuilles composées. Pour rappel, une feuille se présente ainsi à nos yeux:


La feuille, Sauvage du Poitou


La forme du limbe de la feuille, ainsi que le dessin des nervures, n'ont plus beaucoup de secrets pour vous (bien sûr, il reste toujours des secrets quelque part!). Reste à regarder de près la répartition des feuilles sur la plante...


Mais avant tout chose, rapprochons nous de la base du limbe et pointons nos loupes en direction du pétiole... Si pétiole il y a!

Mais... Vous n’avez plus de pieds Lieutenant Dan!

(Forrest Gump, Robert Zemeckis)

Le plus souvent, il y a un pétiole, et il n'y a pas grand chose de plus à dire de plus que la feuille est pétiolée. Certains cas particuliers méritent d'être gribouillés:


Feuilles et pétioles n°1, Sauvages du Poitou!


Peltée: le pétiole est fixé au centre du limbe.

Perfoliée: la tige semble transpercer le limbe.

Sessile: absence de pétiole.


Feuilles et pétioles n°2, Sauvages du Poitou!


Embrassante (ou Amplexicaule): la base de la feuille entoure la tige qui la porte.

Engainante: la base de la feuille est enroulée autour de la tige, formant une gaine plus ou moins cylindrique et/ou fendue.

Décurrente: la feuille se prolonge le long de la tige, vers le bas.


Rangeons nos loupes pour regarder l'allure générale de la plante. Son architecture doit beaucoup à la répartition des feuilles sur sa tige...


Feuilles radicales et caulinaires, Sauvages du Poitou


Les feuilles qui semblent directement issues des racines de la plante (au niveau du sol) sont appelées «radicales», celles rattachées à la tige (en l'air) «caulinaires». Jusque là, rien de très sophistiqué...


La disposition des feuilles est pourtant un sujet d'étude aussi profond que sérieux; d'ailleurs, les botanistes ne parlent pas de «disposition», mais de «phyllotaxie». À matière honorable, mot honorable! Les première études passionnées de l'implantation des organes sur le végétal remontent à l’Égypte ancienne... Je vous propose donc de rentrer dans le vif du sujet en examinant quelques papyrus séculaires:


Phyllotaxie n°1, Sauvages du Poitou!


Prenez le temps qu'il faut pour retenir cette première ligne, qui recouvre tous les possibles:

Alternes: feuilles disposées une par une (une seule feuille par nœud).

Opposées: feuilles disposées deux par deux, face à face (deux feuilles par nœud).

Verticillées: feuilles disposées en couronne (au delà de deux feuilles par nœud).

Phyllotaxie n°2, Sauvages du Poitou!


La ligne suivante illustre quelques cas particuliers qui en découlent (la liste des cas particuliers, vous vous en doutez, n'est pas exhaustive):

Hélicoïdales: feuilles alternes disposées en spirale le long de la tige (disposition la plus courante).

Décussées: feuilles opposées, chaque paire est disposée à 90 degrés par rapport à celle qui la précède.

En rosette: feuilles regroupées et étalées à la base (au «collet») de la plante.

En dehors de la disposition verticillée (plus de deux feuilles disposées en couronne autour d'un nœud), l'ordonnance des feuilles dessine généralement une spirale le long de la tige. Peut être parce que les feuilles ainsi placées sont assurées d'un ensoleillement maximum... Quoi qu'il en soit, la nature semble avoir inventé les mathématiques: chaque espèce répond à une règle stricte, inscrite jusque dans ses gènes. Chaque feuille (ou chaque paire) pousse selon un angle précis par rapport à la feuille (ou à la paire) qui la précède.


Observons par exemple un pied de Grand Plantain: les feuilles forment une rosette au niveau du sol... Attention aux apparences! Celles ci ne sont pas verticillées, mais alternes: elles sont disposées une par une selon une spirale écrasée à la base (au collet) de la plante. Le long de cette spirale, chaque feuille s'écarte de la précédente selon un angle immuable de 144°.


Plantago major, Grand Plantain, Poitiers quartier gare

Grand Plantain (Plantago major): feuilles ovales et entières, aux nervures parallèles, disposées en rosette, longuement pétiolées (on dit aussi que les pétioles sont «ailés», car ils sont bordés par deux parties minces de limbe)


Autre exemple de discipline géométrique : les feuilles de la Menthe à feuilles rondes sont opposées. La rotation entre chaque paire de feuilles marque un angle régulier de 90°. Cet agencement est suffisamment courant pour porter un nom spécifique: on dit que les feuilles sont décussées.


Menthe à feuilles rondes (Mentha suaveolens): feuilles ovales (parfois presque orbiculaires), crénelées, reticulées, sessiles, opposées décussées.


Avec tout ça, impossible de dire que la mauvaise herbe fait désordre! Et vous l'avez sans doute remarqué, cette rigueur géométrique ne s'applique pas seulement aux feuilles; c'est elle qui sublime les fleurs (à travers la disposition de leurs pétales), les fruits, les cônes, etc. Songez à l'incroyable «mandala» dessiné par les écailles d'une pomme de pin.


Léonard de Vinci s'est intéressé en son temps à cette spectaculaire ordonnance du monde végétal. Il avait mesuré que dans la plupart des cas, l'angle («de divergence») entre deux feuilles ou deux pétales avoisinait les 137,5°. Dans le cas des feuilles, cet angle permet une occupation de l'espace et une exposition à la lumière optimales.


Certains d'entre vous auront peut-être reconnu un nombre célèbre: l'«angle d'or». Au même titre que le nombre d'or (1,618), à partir duquel il se calcule (angle d'or=360/nombre d'or²), l'angle d'or a permis aux architectes et aux artistes de s'appuyer sur les mathématiques pour insuffler la beauté harmonieuse du monde naturel dans leurs créations; et ce depuis l’Égypte ancienne (encore), les pyramides en étant la première application connue.


Le secret des pyramides d'Égypte? Sauvages du Poitou!


Nous voilà presque arrivés au terme de cette trilogie consacrée aux feuilles et au vocabulaire associé en botanique. Notez qu'au même titre que des adjectifs communs comme «court», «long», «vert», tous les mots que nous avons vus peuvent s'appliquer dans d'autres champs que celui de la feuille. Par exemple, le vocable étudié nous sera utile lorsque nous pointerons nos loupes du côté des fleurs: on observera des pétales lancéolés, d'autres obovales ou encore acuminés... Et après tout, libre à vous, au détour d'un périple en Égypte, de briller en disant des pyramides qu'elles sont parfaitement deltoïdes!


Sedum album, Orpin blanc, Poitiers sous Blossac

Les feuilles charnues de l’Orpin blanc (Sedum album) ressemblent un peu à des saucisses... En botanique, il faut aussi savoir improviser ! Elles sont aussi sessiles et disposées un peu n'importe comment. On peut utiliser le mot éparse pour décrire ce genre de répartition anarchique.


D'autres leçons de botanique consacrées aux feuilles sur Sauvages du Poitou:

- Le vocabulaire de la botanique (1): feuilles simples

- Le vocabulaire de la botanique (2): nervures et feuilles composées


Pour aller plus loin:

- La feuille sur Wikipedia
- Les formes foliaires sur Wikipédia
- La phyllotaxie sur Wikipedia
- Fixation de la feuille sur la tige sur le site des Jardins du Gué

 

Vocabulaire de la botanique (2): nervures et feuilles composées
Date 20/07/2017
Ico Initiation à la botanique joyeuse!

Les cours de botanique de Sauvages du Poitou!


Cet article fait suite au premier billet consacré aux mots de la botanique, «décrire les feuilles (1)». Nous avions, en première exploration, découvert le vocabulaire rocambolesque relatif aux feuilles simples. Pour rappel, une feuille se présente ainsi à nos yeux:


Sauvages du Poitou: la feuille


Regardons maintenant le dessin des nervures qui parcourent le limbe: on appelle nervure principale la nervure qui prolonge le pétiole (c'est généralement la plus épaisse). Les nervures qui s'y rattachent sont les nervures secondaires, celles qui se rattachent à ces dernières les nervures tertiaires, etc. Un peu comme un grand fleuve, ses rivières et leurs petits affluents! La comparaison est intéressante, car chez une plante, la sève élaborée (issue de la photosynthèse) prend sa source au niveau des feuilles avant de s'écouler vers le reste de la plante (à l'inverse de la sève brute qui prend sa source dans les racines pour monter vers la plante et les feuilles).


La géographie, c'est quand même plus simple avec une carte épinglée au mur!


Les nervures des feuilles, Sauvages du Poitou


Pennées: nervures secondaires opposées deux par deux, de chaque côté d'un axe (comme des arrêtes de poisson).

Palmées: nervures primaires bifurquant depuis un seul point, comme les doigts autour de la paume de la main.

Pédalées: deux nervures principales divergent depuis le bout du pétiole.

Parallèles: nervures orientées dans l'axe de la feuille, sans intersection.

Arquées: nervures secondaires arquées vers le sommet de la feuille.

Réticulées: nervures formant un réseau complexe.


Sur la base de cette carte (aux trésors?), partons dénicher les adjectifs qui en découlent, afin de décrire des feuilles toujours plus spectaculaires... Forcément, le vocabulaire aussi risque de devenir spectaculaire!

Apprenez-moi des gros mots justement, c'est important les gros mots quand on découvre une langue!
(Bienvenue chez les Ch'tis, Dany Boon)

L'exercice devrait vous rappeler les briques de LEGO de notre enfance: les mots s'emboitent. Si la feuille présente des nervures pennées et des lobes peu marqués, on peut dire qu'elle est pennatilobée. Le même raisonnement avec une feuille aux nervures palmées aurait abouti à une feuille palmatilobée (palmée et lobée).

La botanique? Une partie de plaisir... Et de LEGO!

Ouvrons le coffre à jouets! Le début du mot décrit les nervures, comme vu précédemment:
Penna...: nervures pennées.
Palma...: nervures palmées.
Péda...: nervures pédalées.
La fin du mot décrit la nature et/ou l'amplitude du découpage de la feuille:
...lobée: feuille doucement lobée.
...fide: feuille découpée (environ jusqu'à la moitié du limbe).
...partite: feuille fortement découpée (au-delà de la moitié du limbe).
...sequée: feuille découpée jusqu'à la nervure principale (ou quasiment).
On pourrait imaginer par exemple lors d’une partie de Scrabble :

Les formes des feuilles, Sauvages du Poitou

Les feuilles au découpage le plus prononcé («-séquées») sont (ou quasiment) divisées en plusieurs parties séparées.

Imaginez maintenant une feuille qui soit vraiment constituée de plusieurs minis feuilles distinctes (possédant généralement leur propre mini pétiole): les «folioles». Une telle feuille n'est plus considérée comme une feuille simple, mais comme une feuille «composée». Notre carte des nervures est également utile pour comprendre le vocabulaire propre aux feuilles composées:


Feuilles composées, Sauvages du Poitou


Composée imparipennée : pennée et composée d'un nombre de folioles impair (présence d'une foliole au sommet).

Composée paripennée : pennée et composée d'un nombre de folioles pair (absence de foliole au sommet).

Composée pectinée : composée de fines lamelles disposées de part et d'autre de l'axe (comme un peigne).


Feuilles composées, Sauvages du Poitou


Composée palmée : composée de plusieurs folioles partant en éventail depuis le sommet du pétiole.

Composée trifoliée : composée de trois folioles (comme le célèbre Trèfle).

Composée pédalée : chaque foliole semble rattachée au petit pétiole (le pétiolule) de la foliole précédente.


Ce n'est pas tout: une feuille composée pennée, dont chaque partie (ou foliole) est elle même composée de plusieurs petites parties (les foliolules), est dite bipennée (elle est pennée deux fois)... Et si les foliolules sont eux même composées? La feuille est tripennée!


Feuilles bipennées et tripennées, Sauvages du Poitou

Comment savoir s'il l'on observe plusieurs feuilles simples ou une seule feuille composée? C'est la présence ou non d'un bourgeon axillaire au point de jonction entre le pétiole et la tige qui peut nous renseigner (munissez vous d'une loupe). Si on trouve un bourgeon à la base de chaque feuille, il s'agit de plusieurs feuilles simples. Si pour plusieurs limbes distincts, on ne trouve qu'un seul bourgeon, c'est une seule et unique feuille composée.


Pourquoi certaines Sauvages arborent-elles des feuilles ainsi découpées ? Les plantes aux feuilles fortement divisées laissent passer un maximum de lumière vers les étages inférieurs de leur feuillage. Une stratégie d’autant plus pertinente que rien n’est laissé au hasard, la disposition des feuilles sur la tige étant savamment orchestrée, comme nous le verrons dans l'article consacré à la phyllotaxie.


A ce point, vous méritez bien une récompense pour vos efforts studieux! Fermez les yeux (pas trop) et imaginez une feuille dont les nervures sont pennées, et dont les échancrures atteignent (ou presque) la nervure centrale. On pourrait donc dire qu'elle est pennatiséquée. Mais voilà, chaque partie dessinée par les échancrures est aussi découpée en de plus petites parties... Elles mêmes découpées en de minuscules parties... Holà, je crois qu'on tient un joli mot: tripennatiséquée!


Ne jouez jamais au scrabble contre un botaniste! Sauvages du Poitou

Ne vous découragez pas si votre cerveau fume un peu: lorsqu'on compare les descriptions proposées dans les guides et les flores, on découvre qu'il n'existe pas une seule et unique bonne manière de décrire un végétal: tous les moyens sont bons! On fait comme on peut, avec le vocabulaire dont on dispose, l'objectif étant de rapprocher son discours au plus près de ce qui se présente à nous et surtout de réussir à se faire comprendre. Sur ce, je vous souhaite d'agréables promenades botaniques... Entre deux victoires écrasantes au Scrabble!


Les feuilles simples et composées, Sauvages du Poitou!

De gauche à droite et de haut en bas: feuilles palmatifides de la Renoncule à petites fleurs (Ranunculus parviflorus), composées pédalées de l'Hellébore fétide (Helleborus foetidus), composées paripennées (ou imparipennées si on considère que les vrilles comptent pour des folioles!) de la Vesce des haies (Vicia sepium) et tripennatiséquées du Cerfeuil des bois (Anthriscus sylvestris).


D'autres leçons de botanique consacrées aux feuilles sur Sauvages du Poitou:

- Le vocabulaire de la botanique (1): feuilles simples

- Le vocabulaire de la botanique (3): pétiole et phyllotaxie


Pour aller plus loin:

- La feuille sur Wikipedia

- Les formes foliaires sur Wikipédia

- Description générale de la feuille sur le site des Jardins du Gué

 

Vocabulaire de la botanique (1): feuilles simples
Date 10/07/2017
Ico Initiation à la botanique joyeuse!

Ce billet est le premier d'une catégorie d'articles sur le blog, «La botanique joyeuse», qui sera consacrée à l'initiation sauvage et décomplexée de la biologie végétale. L'occasion, j’espère, de faire quelques découvertes dignes de l'université de magie de Poudlard (l'école du jeune sorcier Harry Potter)... Car l'étude du vivant est rarement chose ennuyante.


La botanique est magique sur Sauvages du Poitou!


Dans cette première série de planches, nous nous intéressons à la forme des feuilles (ou plus exactement, à la forme de la partie principale et aplatie de la feuille qu'on appelle le limbe).


Sauvages du Poitou: la feuille


Notons au passage la présence (ou l’absence) de stipules: une paire de petites feuilles situées de part et d’autre de la base du pétiole. Celles-ci peuvent être foliacées (c’est-à-dire avoir l’apparence d’une feuille), membraneuses, exubérantes, miniaturisées à l’extrême, réduites à l’état d’épine, de glande ou inexistantes… La nature, bien plus que la langue française, fourmille de cas particuliers!


Nous commençons avec des adjectifs permettant de décrire des feuilles «simples», c'est à dire des feuilles dont le limbe est composé d'une seule et unique partie continue. Et si les feuilles sont simples, le vocabulaire qui leur est associé ne l’est pas toujours… Notre imagination (dans imagination se cache le mot image) sera d’une grande aide pour mémoriser les planches suivantes :


Les formes des feuilles n°1, Sauvages du Poitou


Orbiculaire : de forme circulaire.

Elliptique : de forme ovale.

Réniforme : en forme de rein ou de haricot (arrondie au sommet).


Les formes des feuilles n°2, Sauvages du Poitou


Deltoïde : de forme triangulaire.

Spatulée : en forme de spatule (arrondie au sommet, graduellement rétrécie à la base).

Cunéiforme : en forme de triangle inversé.


Les formes des feuilles n°3, Sauvages du Poitou


Lancéolée : en pointe aux deux extrémités, plus large du côté de la base.

Cordée : dont la base forme deux arrondis, à l’image d'un cœur.

Ovale : en forme d’œuf (plus large à la base qu'au sommet).


Les formes des feuilles n°4, Sauvages du Poitou


Oblancéolée : en pointe aux deux extrémités, plus large du côté du sommet.

Obcordée : dont le sommet forme deux arrondis, à l'image d'un cœur.

Obovale : en forme d’œuf (plus large au sommet qu'à la base).


Les formes des feuilles n°5, Sauvages du Poitou


Aciculaire : en forme d'aiguille.

Oblongue : allongée, base et sommet presque parallèles ou arrondis.

Linéaire : allongée et étroite, bords parallèles.


Les formes des feuilles n°6, Sauvages du Poitou


Panduriforme : étranglée ou échancrée sur les côtés, à l'image d'un violon.

Sagittée : dont la base présente deux lobes étroits, en forme de fer de flèche.

Hastée : dont la base présente deux lobes divergents, en forme de fer de hallebarde.


Les formes des feuilles n°7, Sauvages du Poitou


Ensiforme: en forme de glaive, épaisse le long de la nervure centrale, tranchante sur les bords.

Lyrée: dont le lobe supérieur est arrondi et plus grand que les lobes inférieurs, à l’image d’une lyre.

Falciforme: en forme de faux.


Les formes des feuilles n°8, Sauvages du Poitou


Rhomboïdale : en forme de losange.

Flabellée : en forme d’éventail, semi circulaire.

Tronquée : dont le sommet est comme coupé.


Les formes des feuilles n°9, Sauvages du Poitou


Aristée : dont le sommet se termine par une arête (pointe longue et dure).

Acuminée : dont le sommet se termine brusquement en pointe.

Émarginée : dont le sommet est taillé en angle rentrant, comme coupé aux ciseaux.


La vie rentrant difficilement dans des cases bien rangées, un terme n'exclut pas forcément les autres. C'est pourquoi il est recommandé d'user et d'abuser de ce vocabulaire en combinant autant de mots que nécessaire pour parvenir à décrire ce qui se présente sous nos yeux (Quelle est la forme générale de la feuille? Comment est sa base? Son sommet?). Et avant de faire nos premiers travaux pratiques, observons également le bord du limbe (la marge):


Les bords des feuilles, Sauvages du Poitou


La liste est loin d'être exhaustive... Déjà, ces quelques définitions en appellent d'autres! Par exemple, en fonction du nombre de lobes sur le bord de la feuille, on parle de feuille bilobée (2 lobes), triolobée (3 lobes), quadrilobée (4 lobes), pentalobée (5 lobes ), etc. Le réservoir à mots semble inépuisable!


Les feuilles simples, Sauvages du Poitou!

De gauche à droite et de haut en bas: feuilles rhomboïdales de l'Arroche halime (Atriplex halimus), spatulées crénelées de la Pâquerette (Bellis perennis), panduriformes de la Patience élégante (Rumex pulcher) et réniformes denticulées du Pétasite odorant (Petasites pyrenaicus).


Suite des leçons de botanique consacrées aux feuilles sur Sauvages du Poitou:

- Le vocabulaire de la botanique (2): nervures et feuilles composées

- Le vocabulaire de la botanique (3): pétiole et phyllotaxie


Pour aller plus loin :

- Les formes foliaires sur Wikipédia

- Description générale de la feuille sur le site des Jardins du Gué

 

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