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Romarin officinal: on dirait le Sud...
Date 17/11/2015
Ico Murs et rocailles

Rosmarinus officinalis, Romarin officinal, Poitiers Chilvert

Sus aux fleurs du Romarin officinal! (abeille solitaire, Anthophora sp.)


Rosmarinus officinalis (Romarin officinal ou Roumarin en poitevin saintongeais) est un arbrisseau appartenant au clan Lamiaceae, dont les membres montrent des fleurs en forme de gueule d'ogresse. Sa présence dans les pages du blog est particulière, car le Romarin n'est pas à proprement parler un «Sauvageon du Poitou», mais plutôt un vagabond des maquis méditerranéens. On peut au moins reconnaitre qu'il s'acclimate bien aux jardins et aux balcons du Poitou, comme du reste de la France, où nous sommes nombreux à le cultiver (pour peu qu'on lui trouve un coin de terre à l'abri des excès d'eau).


Rosmarinus officinalis, Romarin officinal, Poitiers sous Notre Dame des Dunes

Le Romarin officinal à l'état spontané s'observe parfois à Poitiers, les long des falaises (au microclimat méditerranéen) sous Notre Dame des Dunes!


Rosmarinus officinalis, Sauvages du Poitou


Rosmarinus est littéralement la rosée (ros en latin) marine (marinus en latin). Dans certaines légendes, cette «Rosée marine» n'est autre qu'une princesse qui pleure son galant noyé dans la mer et se transforme finalement en un arbuste dont les feuilles ont la forme et le goût amer de ses larmes... La saveur piquante du Romarin n'a pourtant rien de triste côté cuisine, où ses fleurs, ses feuilles et ses branches sont utilisées, fraiches ou séchées, pour relever les plats et les desserts.


Rosmarinus officinalis, Romarin officinal, Poitiers Chilvert

Tronc du Romarin officinal, Poitiers quartier Chilvert


Le Romarin affectionne les rocailles, les sols calcaire ensoleillés et bien drainés. Son feuillage (sessile, linéaire à filiforme) coriace et persistant dégage un parfum camphré (l'odeur repousserait les mites, la mouche de la carotte et la piéride du chou).


Chrysolina americana, Chrysomèle américaine, Poitiers Chilvert

Là où il y a Romarin officinal, la Chrysomèle américaine et ses reflets métalliques ne sont jamais bien loin (ce petit coléoptère se nourrit de ses feuilles)!


Par ses racines, l'arbuste semble avoir un effet inhibiteur sur les plantes annuelles: force est de constater qu'au pied d'un tronc de Romarin, la flore adventice est généralement assez pauvre.


Ses fleurs sont en revanche un hymne à la vie, car très mellifères. Le miel de Romarin  - plus connu sous l’appellation de «miel de Narbonne» - est réputé pour son parfum et sa finesse. Une aubaine, car en Poitou, l'arbrisseau affichera ses fleurs avant l'arrivée du printemps: il est une manne pour les butineurs au sortir de l'hiver.


Rosmarinus officinalis, Romarin officinal, Poitiers Chilvert

Fleur du Romarin officinal: la lèvre supérieure de la corolle forme un casque fendu. La lèvre inférieure possède trois lobes, le central plus large et concave: c'est la «piste d'atterrissage» pour les butineurs.


Son histoire la plus célèbre nous emporte en Europe centrale à la fin du 14ème siècle: Élisabeth, la reine pieuse de Hongrie alors âgée de 72 printemps, souffre de rhumatismes, à moins que ce ne soit de la terrible goutte. Pour la soulager, un ange (dans d'autres récit, c'est un moine) lui propose un élixir à base de plantes, dont le Romarin est l'ingrédient principal. La potion sacrée soigne la sainte reine, tout en lui redonnant jeunesse et beauté!


Elisabeth de Hongrie & le Romarin, Sauvages du Poitou


Le mythe de l'«Eau de Hongrie» fait le tour du vieux continent. En France, l’élixir devient un parfum prisé, de la cour du roi Charles V jusqu'à celle de Louis XIV, où la Marquise de Sévigné en fait promotion. Un onguent réputé pour ses vertus thérapeutiques, mais surtout pour ses pouvoirs esthétiques et revitalisants. Le Romarin entre dans la Légende, jusque dans les contes de Charles Perrault où l'Eau de Hongrie tente (sans succès) de réveiller la Belle au Bois Dormant:

«Elle n'eut pas plus tôt pris le fuseau, que comme elle était fort vive, un peu étourdie, et que d'ailleurs l'arrêt des fées l'ordonnait ainsi, elle s'en perça la main, et tomba évanouie. La bonne vieille, bien embarrassée, crie au secours: on vient de tous côtés, on jette de l'eau au visage de la princesse, on la délace, on lui frappe dans les mains, on lui frotte les tempes avec de l'eau de la reine de Hongrie; mais rien ne la faisait revenir.»

Rosmarinus officinalis et Xylocopa violacea, Poitiers quartier Chilvert

Le Xylocope violet (Xylocopa violacea) en quête de la jeunesse éternelle sur le Romarin officinal.


Le Romarin ne se cantonne pas seulement aux rayon des contes et légendes. Si «Eau de Hongrie» est de nos jours devenu le nom d'un parfum commercial (!), l'arbrisseau conserve une place de choix sur les étals des herboristeries.


Sa valeur cosmétique (anti-oxydant et donc anti vieillissement) est souvent mise en avant en usage externe comme en usage interne. Le Romarin est également considéré comme un stimulant cérébral: on raconte que pendant la Grèce antique, les intellectuels s'en tressaient des couronnes pour aiguiser leur réflexion et leur mémoire. La plante aurait aussi son utilité dans la prévention et l'accompagnement des douleurs rhumatismales, de la goutte, des troubles gastro-intestinaux et permettrait de lutter contre les états de fatigue en général... La liste n'est pas exhaustive, la palette thérapeutique du Romarin est aussi variée que sophistiquée dans ses modes d'administration (avec toutes les précautions d'usage habituelles): infusion légère, teinture alcoolique, huiles essentielles, etc. L'arbrisseau est décidément très plébiscité, par les hommes comme par les butineurs!

Si son parfum n’est plus dans l’air, à quoi bon encore respirer?

(Fanfan la Tulipe, Christian-Jaque)

Pour aller plus loin:

- Rosmarinus officinalis sur Tela-botanica

- Étude chimique pour une utilisation médicinale de la plante sur Phytomania

- Identification des Chrysomèles sur le site Les insectes

 

Achillée millefeuille, une légende parmi les légendes
Date 13/11/2015
Ico Prairies

Achillea millefolium, Achillée millefeuille, Saint-Auvent (67)

Achillée millefeuille, Saint-Auvent (67)


Achillea millefolium (Achillée millefeuille) appartient au vaste clan Asteracea, les plantes aux très nombreuses fleurs réunies en un gros «capitule» (Pâquerettes, Pissenlits, Marguerites...). Un piège initiatique pour les apprentis botanistes, car en le voyant, on est immédiatement tenté de le ranger parmi les Apiaceae (Ombellifères), les plantes à «ombelles» (inflorescence en forme de parapluie). Il se trouve que dans le cas d'Achillea millefolium, les botanistes utilisent le terme «corymbe» plutôt que celui d'«ombelle», qui renvoie à une inflorescence en grappe plate, où les fleurs (ici les capitules) sont alignées sur un même plan horizontal.


La Sauvage tire son nom d'Achille, héros mythique de la guerre de Troie, qui s'en servit pour guérir des blessures (pas les siennes, mais celle d'un roi, car en dehors de son célèbre talon, Achille était invulnérable).

Tu connaîtras la gloire mon fils, on écrira l'histoire de tes exploits pour les milliers d'années à venir, le monde n'oubliera jamais ton nom : Achille.

(Troie, Wolfgang Petersen)

C'est en tant que plante-médecine qu'Achillea millefolium a tissé sa légende à travers l'histoire, depuis les tombes néandertaliennes (où des traces de la Sauvage ont été observées, parmi d'autres pharmacopées rudimentaires), en passant par les Celtes, jusqu'à la première guerre mondiale (où elle — «l'Herbe aux militaires» — faisait partie du kit de premier secours fourni à chaque soldat). Mais avant de revenir sur les pouvoirs de cet infirmier végétal, observons le de plus près:


Achillea millefolium, Achillée millefeuille, Poitiers sous Blossac

Feuilles alternes, bipennatisequées de l'Achillée millefeuille, Poitiers sous Blossac


Ses inflorescences blanches roses caractéristiques (qui apparaissent à la belle saison, entre juin et octobre), disposées en «corymbe», combinées à ses «mille feuilles» vertes foncées, en réalité des feuilles finement découpées (comme des plumes) devraient nous permettre de l'identifier sans grandes difficultés.


Achillea millefolium, Achillée millefeuille, Beauvoir (86)

Corymbe de capitules très fréquenté de l'Achillée millefeuille, Beauvoir (86)


Achillea millefolium est une vivace et se propage autant par ses racines traçantes (reproduction végétative) que par ses graines grises qu'il ressème spontanément chaque année. Il affectionne les terrains dégagés, riches et secs, les prairies, mais aussi les bords des routes et des chemins, où il dresse ses tiges raides de 20 à 70cm de hauteur (à moins qu'une tondeuse à gazon ne les raccourcisse, ce qui ne perturbe pas outre mesure notre Sauvage).


Des tiges qui vous permettront de fabriquer, dans le respect des traditions, un set de baguettes pour pratiquer le rituel du Yi-Jing, le célèbre livre divinatoire de l'empire du milieu (un autre Achillée fut aussi utilisée pour fabriquer les baguettes du Yi-Jing, l'Achillée ptarmique, Acchillea ptarmica). Reconnaissez que notre Sauvage a su faire sa place dans l'histoire, que ce soit aux côtés des traités fondateurs de Chine, ou dans les récits mythologiques européens.

Au cœur de la terre naissent les racines (c'est en accumulant petit à petit qu'on parvient à ce qui est grand et élevé).

(Tirage n°46 «Croissance» du Yi-Jing)

Achillea millefolium, Achillée millefeuille, Dagneux (01)

Achillée millefeuille, Dagneux 0()


Lorsqu'il s'incruste au potager, Achillea millefolium devient un excellent auxiliaire. Dans les allées, il couvre le sol au même titre qu'un gazon, car il supporte le piétinement. Mais contrairement à une simple pelouse, la Sauvage est très serviable: elle donne de la vigueur aux plantes alentour, son odeur âcre repousse nombre de prédateurs pendant que ses fleurs attirent les pollinisateurs (abeilles, papillons...) et les syrphes (redoutables prédateurs des pucerons).


Fauchée, Achillea millefolium fournit un paillage généreux. Sa décoction (100g de fleurs pour 1l d'eau) accélère la formation du compost, ou (diluée à 1 pour 10) fait office de traitement anti-fongique... Bref, Achillea millefolium est une véritable manne pour le jardinier!


Pseudovadonia livida sur Achillea millefolium, Beauvoir (86)

Sexe, pollen et Achillée millefeuille : les trois ingrédients d'une bonne légende? (couple de Pseudovadonia livida)


Ses jeunes pousses, ses fleurs et ses feuilles sont comestibles. L’Achillée millefeuille dégage une saveur amère et intense. Elle sera généralement utilisée comme condiment dans les salades, les soupes ou les omelettes, plutôt que comme plat principal. Dans les pays nordiques, ses inflorescences ont parfois servi à aromatiser la bière. Autre particularité culinaire : un sachet de graines de la sauvage était jadis placé dans les tonneaux de vin pour aider à la bonne conservation de ce dernier.


Achillea millefolium, Achillée millefeuille, Beauvoir (86)

Un joli ton rosé pour cette Achillée millefeuille, alias «Saigne nez»


Mais revenons à ce qui à fait la popularité d'Achillea millefolium: son utilisation médicale. Difficile d'être exhaustif sur le sujet... La Sauvage mériterait quelques chapitres à elle seule. Les études lui reconnaissent plus de 120 composés chimiques dont 82 huiles essentielles. Néanmoins, on peut retenir les usages les plus courants:


En poitevin saintongeais, Achillea millefolium est plus connue sous le nom de Saigne nez. La Sauvage ne pratique pas la boxe à ses heures perdues, mais se révèle hémostatique en usage externe. La tisane de ses parties aériennes fleuries (fraîches ou séchées) appliquée en cataplasme, en friction douce ou en bain, est anti-inflammatoire et cicatrisante. Une recette qui a traversé l'histoire, des chevaliers du moyen-âge jusqu'au poilus des tranchées de la première guerre mondiale! Dans une version plus contemporaine, le randonneur peut appliquer directement quelques feuilles mâchées pour arrêter le saignement d'une (légère) coupures.


Achillea millefolium, Sauvages du Poitou!


En usage interne, la même tisane soulage les douleurs menstruelles ainsi que les douleurs abdominales digestives. En inhalation, elle fera également bon effet dans le traitement des infections des voies respiratoires (rhumes, maux de gorge...).


Voilà une Sauvage qui, depuis des dizaines de milliers de siècles, œuvre pour ne jamais se voir affubler du sobriquet de «mauvaise herbe»... Gageons que la renommée et la légende d'Achillea millefolium perdurent longtemps!




Pour aller plus loin:

- Achillea millefolium sur Tela-botanica

- Identification assistée par ordinateur

 

Bryone dioïque, la sorcière
Date 29/10/2015
Ico Villes, chemins & terrains vagues

Bryonia dioica, Bryone dioïque, Poitiers parc des expositions

Fleurs nectarifères de la Bryone dioïque.


Bryonia dioica (Bryone dioïque ou Naveau sauvage en poitevin-saintongeais) appartient au clan Cucurbitaceae dont les membres sont tous plus ou moins rampants ou grimpants. C’est la famille des courges, des courgettes, des cornichons, des pastèques… Côté Sauvages en revanche, les Cucurbitacées sont très peu représentées sur le sol français. En dehors du sud de la France (où l’on peut aussi rencontrer le Concombre d’âne, Ecbalium elaterium), on ne recense qu’une seule représentante spontanée sur notre territoire : l’ensorcelante Bryone dioïque.


Bryone dioïque, jeune pousse, Biard (86)

Jeune pousse de Bryone dioïque, Biard (86)


Son nom trouve ses racines dans le grec ancien bryô signifiant «pousser avec vigueur». Ceux qui la côtoient dans leur jardin savent que la Sauvage n'a pas usurpé son titre. Bryonia dioica est une grimpante à croissance rapide qui se hisse en enroulant ses vrilles sur les plantes ou les branches alentour. Elle peut mesurer en fin de saison 4 à 6 mètres de long!


Bryonica dioica, Bryone dioïque, Poitiers quartier gare

Quand la Bryone dioïque attrape un Cerfeuil des bois (Anthriscus sylvestris) : Mais lâche moi la feuille!


Les vrilles de la Bryone se déroulent et s’allongent comme des fouets, décrivant de grandes rotations, à la recherche d’un support à agripper. Sensibles, les vrilles changent de stratégie, s’enroulant et se resserrant rapidement (24 heures leur suffisent) lorsqu’elles entrent en contact avec un objet dont la taille et la rugosité leur conviennent. Cette sensibilité au toucher émerveillait le naturaliste Charles Darwin qui consacra toute une monographie aux vrilles (On the Movements and Habits of Climbing Plants, 1865). En 1863, le naturaliste écrit à son ami et botaniste Asa Gray: «Mon principal cheval de bataille actuel (…), c’est les vrilles; leur sensibilité au toucher est merveilleuse». Comme on le comprend!


Brionia dioica, Bryone dioïque, Poitiers bords de Clain

Feuilles de la Bryone dioïque: alternessinuées dentées, palmatilobées en 3 à 5 lobes aigus.


Bryonia dioica est, comme son nom l'indique, dioïque; c'est à dire que les plants présentent des fleurs (jaunâtres ou verdâtres) en étoile soit mâles, soit femelles (il faut donc au minimum deux plantes pour espérer une fructification).


Andrena florea, Andrene de la Bryone, Poitiers quartier gare

L’Andrène de la bryone (Andrena florea), une abeille solitaire qui récolte exclusivement le pollen des Bryones pour garnir les cellules larvaires de son nid.


La racine et les fruits (des baies rouges à maturité) de Bryonia dioica sont très toxiques; ils étaient autrefois utilisés comme vomitifs en médecine populaire, non sans dangers. La médication consistait à laisser fondre un peu de sucre dans un trou creusé à même la racine charnue. Le sirop obtenu servait alors de puissant purgatif. Au 18ème siècle, le médecin botaniste français Jean Thore la surnommait «le médicament féroce»!


Bryonia dioica, Bryone dioïque, Poitiers Chilvert

Fruits (baies toxiques) de la Bryone dioïque, Poitiers quartier Chilvert


Bryonia dioica est vivace par sa grosse racine pivotante (ses parties aériennes disparaissent pendant l'hiver). La partie souterraine de la plante peut provoquer par simple contact cutané des irritations! On raconte cependant que pendant la Terreur (Révolution française), des fugitifs affamés la consommèrent en la râpant dans l'eau puis en la lavant abondamment; la recette reste périlleuse, et le résultat certainement peu agréable en bouche, d'où son surnom de Navet du diable.


Sorcière: la botaniste du Moyen Âge? Sauvages du Poitou!

- Mais peut être êtes vous un peu sorcière...

- Pourquoi dire cela ?

- Parce que vous m’avez ensorcelé.

(Sleepy hollow, Tim Burton)

Bryonia dioica était une habituée des grimoires de magie. On lui accordait des pouvoirs protecteurs et on la plantait autour des fermes pour protéger les cultures et les animaux domestiques. La racine de Bryonia dioica remplaçait parfois l'authentique Mandragore (Mandragora officinarum), plus difficile à dénicher, dans les chaudrons des sorcières...


Car il faut dire qu'à l'image de la Mandragore, la racine de Bryonia dioica est vaguement anthropomorphe. Il suffisait que la partie souterraine de la plante présente une forme munie d'un corps, de deux jambes et de deux bras pour enflammer les imaginations! Jusqu'à la fin du 19ème siècle, les guérisseurs ambulants ne manquaient pas d'afficher sur leurs étalages des racines de Bryonia dioica à silhouette humaine, parfois munies de sexes masculins ou de seins... Comme autant de signes attestant des pouvoirs magiques de la Sauvage.


Bryonia dioica, Bryone dioïque, Poitiers quartier Chilvert

Bryone dioïque, Poitiers quartier Chilvert


Pour aller plus loin :

- Identification assistée par ordinateur

- Bryonia dioica sur Tela-botanica

- Les vrilles de la Bryone, mode d'emploi sur le site Zoom Nature

- Le secret des vrilles de la Bryone sur le site Zoom Nature

- Les insectes de la Bryone sur le blog de Vincent Albouy


Bien que la Bryone dioïque soit toxique pour nombre d’espèces, la Coccinelle de la Bryone (Henosepilachna argus) en a fait son menu exclusif… A l’exception du sud de la France où l’insecte grignote aussi quelques cucurbitacées cultivées, ce qui lui vaut parfois le surnom de Coccinelle du melon. Le Navet du diable à la table d'une Bête à bon Dieu, quoi de plus normal finalement?

 

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